Comment les personnes en situation de rue à Genève, dont la santé est déjà fragilisée par les conditions de vie et le manque de soins, peuvent-elles se protéger du Covid-19 ?
Alors qu’aucune association n’avait pensé à ce jour à leur offrir des masques, la réponse est venue de personnes en situation de précarité elles-mêmes !
Le projet, auquel nous vous proposons de participer par votre don, va permettre à ces personnes d’apprendre la couture pour réaliser des masques à l’intention de personnes aussi défavorisées et vulnérables qu’elles.
Ces masques, faits main et répondant aux recommandations, sont fabriqués à partir d’un coton bio recyclé et fourni par le partenaire neuchâtelois "Au fil de la nature" à un prix très compétitif.
Le projet consiste à produire 800 masques lavables et donc réutilisables, qui seront remis à raison de quatre par personne, totalement gracieusement bien sûr, pour couvrir les besoins quotidiens.
Grâce à vous, ce sont ainsi 200 personnes en situation de rue qui vont disposer de masques pour être mieux protégées contre le Covid-19, en complément des gestes barrière.
Il s’agit d’un magnifique modèle de solidarité auquel vous pouvez avoir la fierté de contribuer.
sur un objectif de CHF 7'000
*100 ml
Le projet des masques du cœur est porté par la Pastorale de Milieux ouverts (PMo) de l’Eglise catholique romaine de Genève (ECR).
Présente depuis de nombreuses années auprès des personnes en situation de grande précarité, la « PMo » propose, parmi de nombreuses activités, un atelier couture dans lequel des couturières expérimentées viennent partager leur savoir-faire. Cette pastorale crée un pont entre les citoyens genevois et les populations marginalisées, permettant à ces personnes généreuses de vivre leur foi de façon simple et fraternelle.
A la PMo, la « bonne étoile des démunis » est une femme suisse d'origine uruguayenne de 52 ans, Inès Calstas, qui travaille pour l’ECR depuis 2010.
Elle est actuellement coordinatrice du Pôle Solidarités et responsable de la Pastorale des Milieux ouverts (PMo) qui s'inscrit dans une dimension oecuménique. Dans ce contexte, elle travaille au quotidien pour venir en aide, à travers différents biais, aux populations précarisées et marginalisées dans le canton de Genève.
Elle a obtenu sa licence de communication à l'université de Montevideo et une mineure en théologie à l'université catholique de Lyon. En Uruguay, elle a travaillé au sein des bidonvilles dans le cadre d'un programme d'une organisation non gouvernementale.
« Je ne pourrais jamais faire ça, dit-elle, sans un profond enracinement religieux, c’est une force qui m’habite, celle de croire à la résurrection ». I. Calstas
Crédit photos : Eric Roset